A bas le gouvernement des assassins
ESCALADE DE LA RESISTANCE, RENVERSEMENT DE LA POLITIQUE DE LA REPPRESSION, DU SOUTIENT AU CAPITAL ET DU RACISME
TOUS ET TOUTES
- A LA MANIFESTATION POPULAIRE DU LUNDI 12 DECEMBRE
- PARTICIPEZ MASSIVEMENT A LA GREVE DU MERCREDI 10 DECEMBRE
- APPEL EN GREVE GENERALE LE JOUR DES OBSEQUES DE ALEXIS
Les organisations de la gauche anticapitaliste que nous signons le présent communiqué nous dénonçons assassinat à sang froid de l’adolescent Alexis Grigoropoulos par les flics des forces spéciales le soir du samedi 6 décembre. Nous saluons les mobilisations et les manifestations populaires qui parcourent tout le pays et condamnent massivement le gouvernement des assassins.
Cette crime cruel n’est pas un accident. Ce n’est pas le résultat d’une « formation défectueuse » des agents de police ou « le manque du sang-froid ». La cause de cet assassinat se trouve dans la politique agressive pro-capitaliste et anti-populaire du gouvernement de la droite.
Il s’agit d’une politique qui renforce l’état policier et les forces de répression légalise l’utilisation des armes à feu contre les manifestants
En même temps cette politique
- accélère la privatisation de la compagnie aérienne publique Olympique, des ports et des communications
- démolit la sécurité sociale, la santé publique et l’éducation nationale
C’est une politique caractérisée par une attaque particulièrement violente contre la jeunesse.
C’est une politique de violation des droits de l’homme, marquée par
- les enlèvements en collaboration avec le CIA des citoyens d’origine pakistanaise,
- les écoutes téléphoniques (scandale de vodaphone),
- les attaques policières particulièrement violentes et parfois meurtrières contre les émigres clandestins ou non contre les demandeurs d’asile et les groupes marginalisés de la population grecque.
C’est une politique qui passe par le parlement avec les lois « anti-terroristes » et les lois qui mettent en place toutes les directives de l’Union Européenne en faveur du profit capitaliste et contre les droits sociaux.
C’est la politique qui, avec les lois récentes sur la restructuration des universités, ouvre la voie vers l’apparition des universités privés et la soumission complète de l’éducation supérieure au profit capitaliste.
C’est une politique qui attaque le revenue populaire, diminue les salaires et le pouvoir d’achat des classes populaires et renforce le pillage fiscale des salariés.
Dans le contexte de la crise financière le gouvernement de la droite offre des milliards d’euros aux banquiers et cherche les « coupables » dans le quartier de Exarchia et aux émigrés des champs de Agios Panteleimon et de Patras.
Le gouvernement de droite, après l’assassinat barbare d’Alexis Grigoropoulos continue sa politique de répression. La mobilisation et la violence des CRS et de la police est sans précédent.
Mais la riposte populaire est également sans précédent. La mobilisation du peuple peut de temps après l’assassinat est massive et spontanée partout en Grèce et témoigne la combativité du mouvement populaire. Pour le gouvernement et le capital le peuple et la jeunesse est l’ennemie. Pour cette raison la violence de la police et la propagande calomnieuse des médias contre le mouvement populaire accroît.
L’attitude politique condescendant du PASOK (Partie Socialiste) pratiquement renforce le gouvernement. En plus le PASOK donne un message pour la période suivante ; sa politique sera toujours orientée en faveur du profit capitaliste, des privatisation et de l’application du pacte de stabilité de l’Union Européenne. Sa politique ne sera pas une garantie mais elle tournera contre les besoins des classes populaires et de la jeunesse. Un grand partie des salariés, des paysans et de la jeunesse comprend aujourd’hui la nature de la polique anti-populaire et répressive mise en route par le gouvernement de la droite, l’Union Européenne et le capital. Le rage social s’amplifie. Les salariés, les jeunes et les paysans descendent dans les rues et lutent contre cette politique.
Nos organisations participent dans l’amplification de la riposte populaire partout en Grèce.
La riposte à l’assassinat barbare d’Alexis doit s’amplifier et joindre les barricades des paysans qui sont dans les autoroutes nationaux, les facultés occupées par les étudiants et les grèves des ouvriers.
Aujourd’hui l’inactivité n’est pas justifiée. L’explosion de la rage ne suffit pas !
La lutte collective, massive, organisée, dans chaque lieu de travail, dans chaque faculté dans chaque école dans chaque quartier est nécessaire. Notre but est la transformation de chaque lieu social en noyau de résistance et de lute. Notre but est la contribution à la construction d’un large front pour renverser non seulement le gouvernement mais chaque version de politique en faveur du profit capitaliste et conte les besoins populaires.
Une étape importante est la participation massive aux manifestations contre l’assassinat d’Alexis et à la grève générale du mercredi 10 décembre.
- Démission immédiate des ministres Pavlopoulos et Chinofotis
- A bas le gouvernement des assassins, a bas la politique de la droite
- Punition exemplaire des assassins
- Désarmement immédiat de la police
- Dehors les CRS et les forces d’ordre par les manifestation et le centre d’Athènes
- Dissolution immédiate des CRS et des Services Spéciaux
- Libération immédiate des manifestants arrêtés par la police
- Abrogation des lois anti-terroriste et de la législation autoritaire
- Le capital doit payer la crise et pas les salariés et la jeunesse
- Amplification de lute pour la protection des droits sociaux, pour la protection des droits politiques des salariés et de la jeunesse
ARAN, ARAS, EEK, EKKE, K.O. Anasintaxi, NAR, OKDE Spartakos, OKDE, SEK, front ENANTIA et MERA
8.12.2008
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